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Voyage

Picture s’engage sur le toit du monde

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Picture et le Népal, c’est une histoire qui dure !

Depuis 3 ans, nous soutenons l’association Rêves Népalais qui œuvre pour la construction d’écoles au Népal afin de proposer une solution locale à des enfants qui font parfois deux à trois heures de marche pour se rendre à l’école la plus proche.

Le projet intitulé « Une école sur le toit du monde » a commencé en 2015 à Belcot, avec une première dotation de Picture qui a permis d’équiper les 180 enfants de l’école ainsi que les enseignants de sacs à dos.
En 2016, l’association était à Kerung, pour une maison d’accueil destinée aux enfants qui venaient de trop loin pour pouvoir rentrer chez eux tous les soirs. L’aide de Picture a permis cette fois de doter les enfants les plus démunis de vestes et de sweats.

Cette année, dans la continuité de notre engagement auprès de Rêves Népalais, nous avons développé un nouveau programme social chez Picture. Ce dernier donne l’opportunité à deux salariés de partir en mission humanitaire ou environnementale. Il sera renouvelé tous les ans et intégralement financé par la marque.

En avril 2018, Laura et Estelle ont fièrement inauguré ce programme ! Toutes les 2 basées sur notre site de Clermont-Ferrand, Laura s’occupe du service après-vente et Estelle de l’administration des ventes export.

Elles ont accompagné et aidé les bénévoles de Rêves Népalais sur deux missions principales :

  • La construction d’une nouvelle école à Sano, petit village niché dans les montagnes à 2000 mètres d’altitude et situé à 90 km de Katmandou
  • La mise en place d’un dispensaire médical éphémère

Les népalais travaillent en fonction de la météo mais aussi en fonction des approvisionnements. En effet, pour eux, chaque jour est un nouveau jour. Laura et Estelle ont adopté cette philosophie et ont eu l’opportunité de passer d’une mission à une autre, en fonction des besoins.

L’école de Sano

La construction d’une nouvelle école, respectant les normes antisismiques népalaises, est le principal objectif que s’était donné l’association. Fortement touché par le tremblement de terre de 2015, ce village a perdu de nombreuses habitations et son école a été tellement fragilisée qu’elle ne peut plus accueillir les enfants.

Depuis 3 ans, la majeure partie des bâtiments du pays est en reconstruction et le Népal souffre d’une pénurie de matériaux ; l’offre de briques étant bien trop faible par rapport à la demande. De ce fait, le chantier qui a débuté en hiver 2017, est souvent ralenti à cause de problèmes d’approvisionnement.

Dès le premier jour de chantier, l’équipe s’est organisée et divisée en deux groupes afin de poursuivre la construction de l’étage de l’école : l’un montait les matières premières pour l’élaboration du ciment tandis que l’autre transportait les briques. Déjà 2000 briques montées en quelques heures !

Malheureusement, l’arrivage de nouvelles briques supposé arriver le lendemain, s’est fait attendre et a obligé l’équipe à se réorganiser : une partie est restée sur le chantier pour prêter main forte aux ouvriers, la seconde est descendue aider l’équipe médicale.

Le dispensaire de santé

Dans l’attente du réapprovisionnement de briques, Estelle et Laura ont eu l’opportunité de rejoindre l’équipe médicale, qui avait installé un dispensaire médical éphémère au centre du village, seconde mission que s’était donnée Rêves Népalais durant leur séjour.
Cette équipe médicale, composée d’un médecin généraliste, de spécialistes en ophtalmologie, en néphrologie, d’un infirmier sapeur-pompier et d’une étudiante en 3ème année de médecine, avait pour vocation de réaliser des consultations auprès de la population locale, de leur apporter des soins et de leur fournir médicaments ou lunettes si nécessaire, ces derniers collectés en France par l’association.

Le soir de l’arrivée de Rêves Népalais à Sano, le maire a informé les villages voisins de l’ouverture du dispensaire et dès le lendemain des dizaines de patients affluaient déjà. Certains d’entre eux n’ont d’ailleurs pas hésité à parcourir des heures de marche pour profiter de cette rare occasion de consulter un médecin ou de réaliser un test de vue.
Sans cette opportunité, ils sont contraints de se rendre à l’hôpital de Katmandou à 5h de trajet en bus.

Pour Estelle et Laura, c’est une occasion unique d’avoir un contact privilégié avec les habitants du village. Reconverties secrétaires médicales et même assistantes ophtalmologiques pour l’occasion, elles ont secondé l’équipe. Elles répertoriaient les patients en notant leur nom et âge, collectaient des informations diverses et prenaient quelques mesures telles que leur saturation de leur sang en oxygène, leur pouls et tentaient (souvent en vain) de comprendre la raison de la visite des patients.

Expérience inédite pour elles, qui n’étaient pas familières avec le domaine médical mais aussi d’un point de vue linguistique puisque la population locale ne parle quasiment pas anglais. Après un apprentissage intensif de quelques mots/expressions pour se faire comprendre, les voilà opérationnelles ! Outre l’incontournable “Namaste” utilisé pour saluer et dire au revoir, elles leur demandaient leurs noms : “Tapayko nam ke ho ?”, leurs âges “Tapai ko umar kati ho?” et tentaient de traduire leurs réponses. Les pathologies étaient diverses mais les prédominantes étaient des gastrites à cause de la nourriture salée/épicée, cervicalgies et gonalgies en raison des conditions de travail difficiles (lourdes charges portées quotidiennement sur le dos, mauvaise posture…).

Après 15 jours sur place, la mission touche déjà à sa fin et il est temps d’inaugurer l’école avant le départ de l’association.
Comme il y a 2 ans, nous avons pu donner à l’association une centaine de sacs à dos afin que chaque écolier puisse repartir avec le sien sur le dos.

Cette année, le fait que deux employées Picture aient pu se rendre sur place et participer à la construction de l’école donne une dimension encore plus grande à cette action qui nous tient à cœur.

« Passer 7 jours dans un village isolé, où nous étions les seuls occidentaux présents étaient une expérience formidable. Nous avons pu passer du temps avec les villageois, découvrir leurs traditions, partager une partie de Carrom avec les enfants, échanger quelques mots de népalais ou d’anglais avec eux, apprendre des chants typiques… des moments inoubliables !
Les personnes de l’association étaient également exceptionnelles. En si peu de temps, nous avons créé de forts liens, et n’attendons plus qu’une chose : de se revoir pour se remémorer ce beau périple que nous avons vécu tous les 16. Nous avons rencontré des personnes altruistes, qui n’hésitent pas à totalement s’investir pour venir en aide aux autres. »

Laura et Estelle.